lundi 18 février 2013

Cervicalgies


Après le dos, le cou est la deuxième région ciblée par les patients qui se plaignent de troubles musculo-squettiques. En général, les personnes atteintes de cervicalgies présentent un ou plusieurs des symptômes suivants : 


-        Une douleur et une raideur au niveau du cou
-        Des mouvements limités (rotation, flexion) – difficulté à faire ses angles morts (en voiture)
-        Des douleurs à la base de la tête
-        Des douleurs qui partent du haut du dos, passent par les épaules et montent au cou
-        Des douleurs qui descendent aux bras
-        Vertiges, maux de tête
-        Des fourmillements ou faiblesse dans un bras et/ou main (compression ou inflammation de la racine d’un nerf

Notez que les symptômes varient en fonction de la zone atteinte, qui peut inclure les vertèbres, les tendons, les ligaments, les muscles ou les nerfs.



DOULEURS AIGUES/COURTE PÉRIODE

On parle de douleurs aigues lorsque le mal est d’apparition récente, peu importe son intensité. Les causes les plus courantes de douleurs aigues incluent  les tensions et les raideurs musculaires dans les épaules et dans la nuque,  qui sont le résultat de contractions musculaires provoquées par le maintien prolongé d’une mauvaise posture, par des gestes répétitifs ou par l’utilisation d’un oreiller trop petit, qui ne soutient pas suffisamment la tête ou d’un oreiller trop gros, qui «casse » le cou.


Torticolis commun

Le torticolis commun est la conséquence d’un spasme musculaire involontaire qui se produit sur le côté ou à l’arrière du cou, coinçant la tête dans une position et limitant grandement les mouvements. 


-        Dû à longue exposition au froid (air climatisée)
-        Dû à un coincement subit, lors d’un mouvement brusque
-        Pincement nerveux pendant la nuit

Entorse cervicale

L’entorse cervicale  (mieux connue sous le terme anglais whiplash (« coup de fouet» ou « cou de lapin) – qui survient en général lors d’une collision en voiture où, sous la force de l’impact, la tête est projetée vers l’avant, puis vers l’arrière. Les sports de contact et une chute peuvent également provoquer une entorse cervicale. 

o   Élongations musculaires brusques, avec micro-déchirures des tendons
o   Élongations brusques des ligaments, avec micro-déchirures


DOULEURS CHRONIQUES- LONGUE DURÉE

Lorsque la douleur dure depuis plusieurs semaines, voire des mois, on parle alors de douleurs chroniques au cou. Les causes de ces douleurs sont souvent des maladies dégénératives ou inflammatoires, notamment :

Arthrose des vertèbres du cou

Qui provoque la formation de petites bosses/pics de tissus osseux sur les vertèbres, susceptibles d’entraver la transmission des influx nerveux et de donner naissance à une variété de troubles :

Céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles et problèmes mineurs de vision, douleurs lors de certains mouvements, élancements divers au niveau du cou, dans le bras/main.

Polyarthrite rhumatoïde

Qui entraîne l’inflammation de plusieurs articulations, dont celles du cou. Il en résulte une enflure et une limitation des mouvements. Dans les cas plus sévère, on assiste à la dégénérescence des articulations.

Obésité

Qui provoque une compression de toutes les vertèbres (hyperlordose), avec faible circulation des fluides, et adhérences et tissus sclérosés.

L’ORTHOTHÉRAPIE ET LES CERVICALGIES


Les traitements d’orthothérapie visent à augmenter la circulation des fluides, à étirer les tendons, muscles et ligaments, afin de redonner plus d’espace entre les vertèbres et aux nerfs,  à décoller les adhérences et tissus sclérosés (afin qu’ils se regénèrent), et ainsi  redonner une amplitude maximale aux mouvements du cou. 

L’arthrose ne peut être éliminée, mais avec plus d’espace entre les vertèbres, les pics de tissus osseux feront moins de pression sur les nerfs, et ainsi les douleurs seront amoindries, voire complètement disparues.

Le but étant de ramener le plus possible le cou dans sa position normale et/ou état normal.

Vous verrez toute une différence.

samedi 13 octobre 2012

Probiotiques et santé


Les scientifiques commencent à saisir l’importance cruciale d’une flore intestinale saine, afin de conserver une santé optimale.  La présence de bactéries utiles en quantité suffisante (environ 2 billions), aide la fonction digestive, l’immunité et même l’humeur.  Souvent les gens ont plus de bactéries nuisibles dans  leurs intestins que de bonnes bactéries.  

Les preuves s’accumulent aussi quant à leur utilité sur de nombreuses affections liées à la régulation du système immunitaire comme les allergies et les maladies inflammatoires de l’intestin, ainsi que sur les infections respiratoires.

Comment fonctionnent les probiotiques?  L’hypothèse la plus souvent avancée est celle de l’« exclusion compétitive » : les « bonnes bactéries » (les probiotiques) se battent contre les « mauvaises bactéries » porteuses de maladies pour obtenir le même espace dans l’intestin. Un peu comme si 1 500 personnes se bousculaient à la porte d’une salle de spectacle de 150 places... « Les microbes ne s’aiment pas entre eux », a simplifié le Dr Marteau, chef du Département médicochirurgical de pathologie digestive à l’hôpital Lariboisière à Paris, en France. Il est l’auteur de plus de 200 articles scientifiques et chapitre de livres.

L’équilibre fragile des bonnes bactéries est débalancé par le stress, une alimentation déficiente, les antibiotiques et autres médicaments.  Ainsi, quand la flore intestinale est déséquilibrée (trop de bactéries nuisibles), plusieurs malaises peuvent apparaître, tels que gaz, ballonnements, constipation, troubles immunitaires, troubles respiratoires, mauvaise haleine, et beaucoup d’autres affections courantes.

Après l’âge de 50 ans, les souches bénéfiques de bifidobactéries du côlon tendent à être remplacées par des espèces indésirables, ce qui peut avoir des effets négatifs sur la fonction immunitaire.  Il est donc important d’y remédier. 

Vous ne pouvez vous fier uniquement à votre yogourt pour combler tous vos besoins en probiotiques, car les souches de probiotiques d’origine laitières sont passagères et de plus, elles meurents à 90% dans l’acidité de l’estomac.  On trouvera des souches plus utiles sur le plan thérapeutique dans un supplément professionnel de qualité.

mardi 17 juillet 2012

L'Inflammation

L’inflammation fait partie des mécanismes de défense immunitaire.  Ce type de réaction survient lors d’une lésion tissulaire, soit par traumatisme, soit par infection.

L’inflammation est un processus bénéfique, le but étant de réparer les lésions tissulaires ou, dans le cas d’infection, d’éliminer les agents pathogènes.  L’inflammation est en quelque sorte un chantier de construction pour réparer les tissus lésés.  Il y a d’abord une vasodilatation (expansion) des veines environnantes puis un apport de liquide (plasmas sanguin, incluant phagocytes) pour réparer le site lésé.  Cette chaîne de réaction s’appelle l’œdème.

Donc, le fait de prendre des anti-inflammatoires, vous empêchez et ralentissez ce processus naturel de réparation des tissus.  Comprenez que l’inflammation est un mécanisme nécessaire.

Par ailleurs, dans les cas d’inflammations chroniques, il peut y avoir un processus d’emballement du système immunitaire.  Les anti-inflammatoires peuvent, dans certains cas, aider à « réveiller » le mécanisme, et ainsi renverser le processus inflammatoire.  Par contre, une des causes de l’inflammation chronique, peu provenir d’un surplus de poids, de congestion tissulaire (déchets accumulés, tissus collés, adhérences) ou  d’un désordre biochimique (hormones).

En présence d’un foyer inflammatoire, lors de tendinite, bursite ou capsulite, la pression exercée par l’oedème sur les structures environnantes limite le retour veineux, ce qui n’aide en rien à la situation.  Cette impasse ralentie considérablement le processus de guérison, car l’action de drainage est compromise.  Le rôle du thérapeute est d’abord de favoriser mécaniquement la circulation des liquides, afin de libérer les déchets accumulés, amener l’apport de nutriments, de globules blancs et de dioxygène pour ainsi procéder à la réparation tissulaire.  Par la suite, il devra casser les adhérences et les fibroses qui ont amené la tendinite, en redonnant de l’aisance à l’articulation, au tendon, et à tous les tissus environnants.

Dans le cas de tendinite non traitée, les périodes d’inflammation coïncident généralement avec les périodes de repos. Durant le repos, les articulations se refroidissent et les liquides à l’intérieur et à l’extérieur des articulations se densifient et forment une substance légèrement gélatineuse.  La lubrification est alors inefficace et le frottement est intensifié, d’où la douleur accrue au repos.  De plus, lors du repos, l’énergie nerveuse de votre système se concentre à la réparation.

Toute lésion, qu’elle soit d’origine mécanique, traumatique ou infectieuse, implique une destruction cellulaire.  Il importe pour l’organisme de reconstituer les structures atteintes.  Certains tissus, comme la peau, peuvent se reconstituer entièrement en ne laissant que peu de trace de la lésion. D’autres tissus par contre, comme les tissus cardiaques, nerveux n’ont pas, ou très peu, la faculté de se régénérer.

Lors d’un traumatisme sur un tendon ou un ligament, un tissu fibreux cicatriciel remplace le tissu original laissant une trace permanente, dans le sens qu’ils sont moins souples que les tissus originaux. La souplesse des mouvements en est donc compromise.

Dans les cas d’inflammation des tendons et ligaments, des substances peuvent se cristalliser.  De la calcification peut donc s’accumuler et adhérer aux fibres environnantes (fascia, fibres musculaires, tissu de revêtement).  L’articulation, le tendon et/ou le ligament se retrouve bientôt empêtré dans un amas de tissus fibreux.  Imaginez en plus s’il y a un surplus de poids (tissus adipeux)?    L’organisme ne peut donc plus éliminer ces adhérences, et l’inflammation devient alors, quasi  permanente (inflammation chronique).

Lors de massage du dos, des épaules, du cou et des jambes, on constate souvent la présence de fibrose sous-cutanée.  Cette fibrose est la conséquence directe d’une suite de petits états inflammatoires accumulés au cours des années.

La fibrose est une conséquence permanente de l’inflammation, due à des mouvements répétés, à des blessures, à un mauvais mode de vie, à un surplus de poids.  Après un certain temps, toute résorption naturelle de la fibrose est pratiquement impossible.  Il y a trop de compression des veines et du système lymphatique, tout est trop compacté.  Seule une action mécanique extérieure (orthothérapie), peut activer les fluides, briser les adhérences, décoller et dégager les muscles, fascias, tendons, ligaments  pour  contribuer à la résorption de l’inflammation, et retrouver une liberté aux mouvements.

lundi 16 juillet 2012

Maux de dos

Beaucoup de maux de dos proviennent des articulations facettaires des vertèbres.  Chaque vertèbre s’appuie sur la vertèbre d’en dessous par 2 facettes, dans la partie arrière des vertèbres.  Chaque vertèbre se retrouve donc avec 4 facettes (2 qui reçoivent la vertèbre du haut, et 2 qui s’appuient sur la prochaine vertèbre).

Plus le disque s’affaisse (ce qui arrive la plupart du temps en vieillissant), plus il y a plus de pression sur les facettes.  Elles ne sont pas faites pour supporter beaucoup de poids, comme le corps de la vertèbre et le disque, ce qui entraîne une inflammation de ces petites articulations et amènent des maux de dos tels que :

  • Raideurs au réveil
  • Inconfort en position couchée sur le ventre
  • Accentuation de la douleur quand on s'étire le dos
  • Rotation du bassin difficile et douloureuse
  • Besoin de faire le dos rond pour se soulager pendant la marche
  • Impression d'avoir le dos et les abdominaux faibles
  • Difficulté ou impossibilité de courir

Un bon relâchement musculaire et une décompression des vertèbres, pour redonner de l’espace intervertébral, peuvent rétablir une bonne partie de la situation.

vendredi 6 juillet 2012

Le stress

L’organisme, en état de stress, tente de lutter contre un agent agresseur, bon ou mauvais, afin de maintenir l’équilibre du corps et de ses organes (l’homéostasie).  Pour ce faire il en résulte une série de réactions biochimiques nerveuses et hormonales.  Face à une situation de stress, on a un sentiment de malaise qui engendre une série de réactions défensives.

Notre organisme est conçu de façon à pouvoir se protéger contre d’éventuels dangers, à des fréquences relativement éloignées.  Ainsi, lorsque nous sommes menacés sur le plan physique ou psychologique, notre organisme déclenche une série de réactions chimiques visant à contrer la menace.  Que le danger soit physique ou psychologique, l’organisme déclenche les mêmes réactions qui touchent souvent plusieurs systèmes (nerveux, organiques, respiratoires, hormonales).  Lorsque les dangers (stress) sont présents de façon constante, ils peuvent provoquer de sérieux dommages à l’organisme.

Il n’y a pas de mauvais stress, ni de bon stress.  Le stress, c’est du stress.  Peut importe quel type de stress, il fouette l’organisme et l’use prématurément.  Cette usure est proportionnelle au niveau de stress vécu et au nombre de situations stressantes que vous faites supporter à votre organisme.  Ainsi, plusieurs maladies peuvent apparaître :

-        Fatigue chronique, fibromyalgie
-        Troubles du sommeil
-        Troubles digestifs et/ou urinaires
-        Hypertension/hypotension
-        Névralgies d’Arnold, céphalées
-        Douleurs musculaires et articulaires
-        Maladies du système nerveux
-        Affections cutanées
-        Système immunitaire défaillant
-        Allergies de toutes sortes
-        Maladie de Crohn, colon irritable
-        Déséquilibre hormonal (Ménopause ou andropause devancées)
-        Cancer
-     Etc

Question d’hormones

Face à une menace, le complexe amygdalien du cerveau est rapidement stimulé.  L’hypothalamus qui gère l’ensemble du système nerveux en est informé et déclenche la sécrétion d’hormones spécifiques.  De l’adrénaline et du cortisol sont alors libérés dans l’organisme, ce qui stimule le métabolisme de plusieurs organes.

Stress et système musculaire

La lutte de l’organisme contre une situation stressante engendre une réaction musculaire de défense constante (phase de résistance).  Les muscles touchés – dans cet état de stress constant - ne pouvant prendre de repos, les déchets s’y accumulent, ce qui crée une situation pathologique difficilement réversible.  On appelle contractures de stress ces contractions involontaires permanentes qui limitent la mobilité articulaire et génèrent des douleurs.  Souvent les points nerveux (points gâchettes ou points trigger) sont activés en permanence.

De plus, des déchets métaboliques nocifs se déposent sur les artères, dans les articulations, les muscles ou la peau et favorisent un vieillissement prématuré de ces tissus.  Vos tissus s’en trouvent engorgés, collés, plein d’adhérences, de déchets  cellulaires, la circulation est ainsi diminuée (l’élimination des déchets ne se fait plus bien), les tendinites apparaissent,  les muscles et tendons ne glissent plus bien et font mal, les articulations sont inflammées, la digestion n’est plus adéquate, la fatigue s’installe, l’organisme s’encrasse, s’use et la maladie s’installe peu à peu.


Stress, respiration et posture

De plus, l’expression des émotions passe par une modification du mouvement respiratoire.  Les émotions, causées par ces situations stressantes influencent le comportement des muscles respiratoires et, par la même occasion, la posture.   Le diaphragme se retrouve ainsi contracturé, empêchant une respiration adéquate et entraînant, par le fait même une hyperlordose (courbure exagérée) lombaire (entraînant les vertèbres - où il se rattache - vers l’avant).


Gestion du stress

Souvent la cause du stress est à la base une mauvaise gestion de celui-ci, ou le fait de se laisser envahir par celui-ci.

Une aide externe est parfois suggérée, afin de modifier ses habitudes de vie, de se défaire d’anciennes valeurs, et ou croyances, à lâcher prise sur des habitudes, à tenter de comprendre pourquoi nous acceptons de vivre, sans broncher, des situations de stress en permanence :

-        Jouer au sauveur (tout faire pour sauver les autres, sauf nous-mêmes)
-        Prouver aux yeux de tous qu’on est capable
-        La société nous a dictée la performance
-        Je dois plaire à tous
-        Je cherche l’approbation de tous
-        Je veux être le/la meilleur(e)
-        Mauvaise estime de soi
-        Hontes et culpabilités vécues en bas âge qui nous fait accepter n’importe quoi
-        Croire en cette croyance judéo-chrétienne : il faut que je gagne mon ciel
-     Etc

N’attendez plus, agissez pour votre bien-être!

Épaules et tendinites

La tendinite, survient lorsqu’un tendon de l’épaule a été trop sollicité. Les tendons sont les tissus fibreux qui relient les muscles aux os. Lorsqu’on reproduit souvent les mêmes mouvements ou que l’on force de manière inappropriée, de petites blessures (microtraumatismes) surviennent dans les tendons. Et entraînent de la douleur et provoquent une diminution de l’élasticité des tendons. En effet, les fibres de collagène produites pour réparer les tendons ne sont pas d’aussi bonne qualité que le tendon original.


Les causes fréquentes de la tendinite sont dues par une surutilisation du tendon par la répétition fréquente de gestes effectués de manière incorrecte, et aussi, et par une congestion tissulaire (déchets organiques, tissus fibrosés, adhérences), rendant les tissus (muscles, tendons, ligaments, vaisseaux) comprimés.  En étant ainsi comprimés, les muscles et les tendons ne pouvant pas bien glisser se font tirailler et se blessent.  La circulation étant limitée (tissus fibrosés qui compriment les vaisseaux), la guérison est très difficile.

Une variation trop rapide de l’intensité d’un effort imposé à une articulation mal préparée (par manque de force ou d’endurance), peut aussi amené des tendinites, souvent dû par un déséquilibre entre les muscles qui « tirent » l’épaule vers l’avant - qui sont généralement forts -, et les muscles à l’arrière - plus faibles (mauvaise posture). Ce déséquilibre amène l’épaule dans une position inadéquate et entraîne un stress supplémentaire sur les tendons.

D’abord, une bonne décongestion tissulaire et décollage des adhérences sont nécessaires, afin de ramener une circulation adéquate des liquides, et ainsi amener un bon glissement des muscles et tendons entre eux. C’est seulement dans cet état que la tendinite peut se guérir.  Par après, une bonne rééducation et équilibre des forces musculaires seront suggérées, afin d’éviter toutes autres blessures subséquentes.


Notes :

Le débalancement hormonal peut également provoquer des inflammations spontannées,  On constate souvent ce phénomène chez les femmes en pré-ménopause et chez les hommes en pré-andropose.

L'Orthothérapie

Les causes fréquentes de la tendinite sont dues par une surutilisation du tendon par la répétition fréquente de gestes effectués de manière incorrecte, et aussi (et surtout) par une congestion tissulaire (déchets organiques, tissus fibrosés, adhérences), rendant les tissus (muscles, tendons, ligaments, vaisseaux) comprimés.  En étant ainsi comprimés, les muscles et les tendons ne pouvant pas bien glisser se font tirailler,  et se blessent.  La circulation étant limitée (tissus fibrosés qui compriment les vaisseaux), la guérison est très difficile.


L’orthothérapie vise à décongestionner et décoller tous les tissus mous et adhérences, par des massages très profonds, à rendre mobiles (dans leur amplitude normale) toutes les articulations, et à redonner de l’espace entre les vertèbres, ainsi les fonctions nerveuses du corps se retrouvent dégagées de leurs écrasements et pincements.  Par tout ce travail, le corps du patient peut ainsi se regénérer, retrouver une facilité à bouger, ainsi qu’à diminuer fortement, voire à faire disparaître toutes les douleurs associées à la compression, irritation et congestion des tissus mous.

De précieux conseils, exercices, étirements seront donnés au patient, afin d’optimiser le travail de l’orthothérapeute.